Durant cette première semaine du tour e-média nous avons eu la chance d’accéder aux locaux de Radio Espace, une radio lyonnaise. Au cours de cette visite, nous avons eu l’opportunité d’interviewer plusieurs employés.
Que pensez-vous du fait que certains médias soient de plus en plus délaissés au profit de nouvelles formes de média souvent plus accessible mais moins traditionnelle ? Pensez-vous que la radio est menacée par l’émergence de ces nouveaux médias ?
« La radio est clairement menacée. La radio, déjà essentiellement ça s’écoute dans la voiture et on part sur une société ou on utilise de moins en moins sa voiture, normalement. Il y a aussi le souci de Spotify de Youtube où les gens peuvent écouter exactement les musiques qu’ils veulent sans publicités ou en tout cas avec beaucoup moins de publicités qu’a la radio, la radio apporte très peu de choses par rapport à ce que l’on peut trouver à côté. Nous ce qu’on va pouvoir apporter c’est de l’information, c’est de l’information pratique, des jeux, de la rigolade. Mais globalement on vous impose des artistes que vous n’aimez pas forcément on vous impose des plages publicitaires qui vous embête donc la radio est effectivement menacée. C’est à nous d’accentuer sur ce qu’on va apporter d’avantages par rapport à Spotify ou à toutes les autres applications que vous pouvez écouter sur votre téléphone et vous contentez de ça. »
– Alexis André, Directeur des rédactions
Quel est votre positionnement vis-à-vis de l’apparition de nouvelles IA tel que Midjourney ou encore chatGPT qui rendent l’accès à l’information plus compliqué et la diffusion de fake news plus simple ?
« Pour nous c’est tout nouveau parce que nous on date d’il y a à peu près dix ans au niveau des médias on connaissait pas du tout ça on le découvre petit à petit. Pour nous c’est inconcevable que l’intelligence artificielle prennent nos rôles. On a fait un test la dernière fois en disant on aimerait un article sur le chocolat blanc par exemple, et l’intelligence artificielle, chatGPT, nous a sorti ça, nous on pense que ça peut faire peur mais je pense qu’on ne peut pas retrouver la plume qu’un journaliste a et les émotions qu’il veut faire ressentir dans son papier, je pense qu’on ne put pas le retrouver dans l’intelligence artificielle à mon avis. Chacun trait particulier donc voilà. Pour moi ça ne peut pas être remplacé, on croise les doigts. »
-Amélie Deloraine, journaliste
Groupe 2.
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