D’un rêve devenu réalité, Delphine Givord, journaliste, nous livre ses 20 années d’expérience au sein du journal « Le Progrès ».
Delphine Givord, « Givord comme la ville mais avec un d ! » plaisante la jeune femme dynamique de 39 ans et 20 ans d’expérience journalistique à son actif au sein du journal “Le Progrès”. De son exode rural au sein du service jurassien, au retour à la vie citadine lyonnaise, la jeune femme issue d’un cursus en Bac littéraire puis d’une filière journalisme à « l’ISCOM » aujourd’hui fermée, a su se trouver une place parmi les plus grands. Retour sur le rêve d’une ado devenue journaliste, à son commencement en 2003.
Comment êtes-vous arrivé au journal, il y a 20 ans ?
Tout est allé très vite après un simple stage chez Le Progrès, j’ai exercé en tant que correspondante locale pour me faire la main. J’ai vite pris la décision de reprendre mes études afin de m’apporter un bagage supplémentaire, j’en ai ressenti le besoin afin de m’armer davantage à mon futur métier de journaliste. Par la suite, j’ai décroché un CDD, sous condition de me déplacer dans le Jura, et c’est avec joie que j’ai accepté !
Quelle expérience professionnelle vous êtes-vous forgée là-bas ?
J’ai pu faire de tout ! En passant des faits divers aux chroniques judiciaires, j’ai aussi appris à manier d’autres facettes du journalisme, celle des réseaux sociaux et de la plateforme web. C’était très enrichissant pour moi, j’ai pu développer ma polyvalence en tant que journaliste et me confronter aux difficultés en étant sur le terrain.
Une question nous intrigue forcément, comment choisissez-vous vos sujets ?
En premier lieu, je me demande en permanence si une info ou un sujet pourrait avoir un impact sur la population. D’un problème lié au trafic routier ou d’une découverte insolite durant une promenade, dès lors que la nature de l’information peut intéresser un certains nombre de personnes, je la diffuse. À partir du moment où cela suscite quelques émotions ou des réactions, c’est un bon indicateur, comme une discussion dans un bar ou en famille.
Peut-on alors dire que l’on est journaliste 24h sur 24h, 7 jours sur 7 ?
C’est une très bonne question ! Je crois qu’il n’y a pas de vérité, chacun fait de son métier ce qu’il veut en faire. Certaines personnes arrivent à dissocier leur vie professionnelle de leur vie personnelle. De mon côté, je ne sais pas le faire, je reste à l’affût de la moindre info, je réponds à mes contacts même le week-end. Je considère que le journaliste n’est pas qu’un simple rapporteur d’info, il ne suffit pas de filmer un fait et de le rapporter, c’est une profession unique. Ce sont les valeurs déontologiques qui rendent ce métier légitime à exercer.
GROUPE 7:
COMMUNICATION 1: Sirine GHRAB; Manon HIGUERO; Zoé LALOGE.
JOURNALISME 1: Anthony BORDES; Victoire DUBUST; Cassandra MADUREIRA; Camille MOREIRA; Joris ROLLIER; Floriano ROBERTI.