Paru pour la première fois le 2 octobre 1870, le journal la Dépêche, groupe de presse français situé à Toulouse fêtera l’an prochain ses 150 ans. Journal quotidien et indépendant, ce dernier couvre l’actualité au niveau régional mais aussi national et international.
A ses débuts, ce journal donnait des nouvelles du front durant la guerre de 1870 contre la Prusse. En 1925, il est reprit par la famille Baylet et devient une entreprise familiale. Au fil des années, la Dépêche a su s’adapter aux nouvelles technologies, notamment avec l’arrivée du digital et s’engager dans un changement papier/web obligatoire. Cependant, dans cette entreprise, le papier reste un élément clé auquel on reste attaché. « J’aimais bien le papier et son rythme » nous dit Sébastien Marcelle, désormais… responsable web. La dépêche a à coeur de garder ce quotidien authentique, avec un support papier disposant d’une odeur et d’un bruit unique, accessible et compréhensif de tous.
« Un journal, ce ne sont pas que des journalistes, c’est aussi une énorme usine »
Une fois l’information traitée, vient le moment de l’impression sur ce support si attachant, le papier. C’est toute nuit qui est nécessaire à la publication du journal, afin qu’il soit distribué dans les points presse, dès l’aube. Tout commence par l’heure de bouclage de la rédaction d’articles aux alentours de 22h30. Ensuite se mettent alors au travail les ouvriers du livre. Certains sont en charge de récupérer les plaques en aluminium sur lesquelles les textes sont gravés, lorsque techniquement la page est prête, pour ensuite les fixées aux rotatives. Pendant que d’autres, à l’étage inférieur, vérifient les cent premiers exemplaires, pour s’assurer que la photo ne soit pas floue par exemple. Lorsqu’un lecteur achète la Dépêche, il ne voit que l’information présente sur le papier. Il n’imagine pas tout le travail d’impression qu’il y a derrière. « Ça boucle le côté industriel car derrière un grand nombre d’ouvriers sont mobilisés » insiste Sébastien Marcelle. Et enfin, une fois tous les journaux imprimés, ils sont regroupés par paquets de cinquante et sont envoyés aux différents abonnés et points presse. Ainsi quotidiennement ce sont plus de 250.000 journaux qui sont distribués dans 10 départements.
G1 : Emma, Théo, Eléonore, Bastien, Manon, Floriane