Aujourd’hui responsable web au sein de la rédaction de la Dépêche du midi à Toulouse, Sébastien Marcelle évoque sa passion pour le journalisme. Et met le doigt sur les changements qu’il a vécu dans ce merveilleux métier .
L’histoire de Sébastien est atypique. Elle est celle d’un garçon fraîchement diplômé en agronomie qui en voyant une annonce de stage de journaliste agricole se lance dans une aventure inconnue. Mais ce n’est pas vraiment par hasard, puisqu’il a toujours aimé le monde des médias. Durant ses jeunes années, il lisait beaucoup de journaux et écoutait la radio. Ce stage fut donc pour le jeune homme une vraie révélation. Il dit lui-même “On était un peu payé pour se balader, raconter ce qu’on voyait et rencontrer des gens ce qui n’était pas le plus déplaisant ». Après cette découverte, direction Montpellier et un master en journalisme scientifique. Puis comme tous futurs journalistes, Sébastien réalise de multiples piges pendant 1 an pour des journaux scientifiques et agricoles. Mais il est vite rattrapé par son envie d’actualité et veut se tourner vers le journalisme généraliste. Pris de passion pour ce métier après différents stages réalisés en agence, presse et radio, Sébastien travaille à la Dépêche depuis 2003. Depuis 16 ans, il a beaucoup voyagé géographiquement parlant, de Montauban à Auch en passant par Castres. Ce journal régional lui a permis d’enrichir sa formation en parcourant de nombreuses rédactions. Ce parcours aussi atypique que formateur continue, ici, dans les locaux de la Dépêche du midi à Toulouse où il est désormais responsable web.
“A la fois étendard depuis 150 ans et en même temps un peu boulet …”
Issu d’une génération plutôt basée sur la presse, Sébastien a vécu le changement papier/web au plus près de l’action. Il a néanmoins pu s’adapter rapidement car Sébastien fait partie d’une génération assez à l’aise avec l’informatique. A tel point qu’aujourd’hui il est en charge d’évangéliser les plus anciens. Il explique, martèle, presque au quotidien l’importance du web aujourd’hui pour un journal tel que la Dépêche. Pour lui “le web a quelque chose de très excitant, on est toujours les doigts dans la prise” comme le dit l’expression mais qui peut aussi “être fatigant et donner le tournis.” Ici à la Dépêche, le journal représente un coût monstrueux. Cela rapporte très peu par rapport à son coût de production et peut donc presque paraître comme un lourd boulet à tirer. Pour Sébastien il y aura toujours cette pointe de nostalgie en abordant le sujet de la presse écrite. Ce qui était pour lui “la fabrication d’un produit” a aujourd’hui évolué. Il faut aller plus vite, toujours publier pour plaire au plus grand nombre. Mais ce changement était très intéressant à vivre car Sébastien a réellement pris en compte deux manières de travailler différentes.
Groupe 2 : Sarah – Carla – Roamin – Elioth – Yohan