« Sans offenser personne, on ne fait pas le même métier » Brice Vidal

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Brice Vidal le rédacteur en chef de 100% radio, nous explique la vie d’une radio privé et indépendante. Et comment ils arrivent à se démarquer pour maintenir une audience de 160 200 auditeurs par jour.

Votre radio est privée, comment réussissez-vous à gagner de l’argent ?

Oui nous sommes une radio privée et indépendante, enfin on essaye, ce qui nous oblige à avoir une petite armée de commerciaux qui vont aller chercher de la publicité en local et en national. La publicité nationale fait partie d’un groupe qui s’appelle les “Indés Radios” qui réunit 130 radios françaises et qui négocient avec les annonceurs nationaux directement à Paris. Après il y a une clef de répartition qui revient à chaque radio selon son audience. Et nos commerciaux à nous, de la régie, commercialisent parfois d’autres radios que 100% radio, comme notre accord avec “Europe 2”. Et cela qui constitue le budget de la radio et permet de faire vivre les salariés.

Vous postez des articles sur votre site internet, chose que ne fait pas votre concurrent TOULOUSE FM, est-ce une stratégie pour se démarquer et ramener plus d’auditeurs ?

Sans offenser personne, on ne fait pas le même métier: TOULOUSE FM ne fait pas de terrain, donc ils ne sortent pas d’informations. S’ ils se renseignent c’est avec les confrères de la presse écrite ou de la presse web, ils construisent leurs journaux à partir de cela. J’imagine qu’ils ont leurs sources et qu’il les ont affinées via les communiqués de presse. Quand on sort une info de fait divers, par exemple, on essaye et on arrive parfois à sortir l’info avant La Dépêche et d’autres journaux. Cela veut dire que ce sont nos infos. Donc oui c’est une stratégie de valorisation, c’est aussi une stratégie qui consiste à inscrire l’information que nous donnons dans le temps. Comme on dit “les paroles s‘envolent et les écrits restent”.

On voit beaucoup de radios se mettre au podcast, vous aussi vous y êtes mis, est-ce  toujours dans une stratégie de démarcation ?

Alors se mettre au podcast, c’est-à-dire que l’on conçoit une stratégie mais pour l’instant nos podcasts ne sont que des moments d’antennes. Aujourd’hui, on n’est pas structuré pour faire du podcast qui serait natif. Avec nos charges de travail, il est impossible de s’y consacrer pleinement, mais personnellement moi qui en suis très friand j’aimerais bien créer cette rubrique de podcast.


Ronan Le Bec, Louise Thedenat, Clarence Dubois, Éva Bernard, Roméo Marra Lafon- G4 Toulouse

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