Mercredi 22 septembre à l’ISCPA Toulouse, 2 professionnels de France 3 Occitanie ont répondu à nos questions concernant la démocratisation des réseaux sociaux dans le monde audiovisuel: comment s’adapte-t-on à leur omniprésence quand on opère dans un média plus traditionnel ?
Depuis un an, sur les 3 personnes composant l’équipe de communication de France 3 Occitanie, l’une d’elle est une chargée de communication basée exclusivement sur le numérique. Fabrice Costet, responsable communication, évoque une réelle prise de conscience : “ on ne peut plus ignorer le poids des réseaux sociaux (…) et il nous reste des progrès à faire” nous affirme-t-il . Avec plus de 437 000 abonnés sur Facebook pour moins de 20 000 sur Instagram, on remarque une fracture générationnelle de leurs followers: Facebook étant bien plus populaire chez les + de 40 ans.
“Les réseaux sociaux vivent de leur propre côté”
En postant régulièrement sur leurs réseaux, France 3 Occitanie n’y annonce plus uniquement ses programmes, mais permet aussi à ses journalistes d’y poster des articles de fond. Ils deviennent alors de véritables outils dans leur stratégie d’information: “si les audiences ne sont pas impactées par les réseaux (…) ils nous permettent [malgré tout] de tenir nos téléspectateurs informés, et d’être plus à leur écoute pour mieux connaitre leurs attentes”.
Que du positif ?
Il est cependant important de mettre en lumière les dangers et déviances de ces mêmes réseaux. Pascale Lagorce, rédactrice en chef, évoque “une chasse aux fake news”. Son chargé de communication nous met à son tour en garde : “pour les réseaux je dis bravo mais attention : tout va très vite et on est constamment abreuvé d’infos diverses et variées”. Ils insisteront tout deux sur l’importance de la prudence et la retenue face à une nouvelle information : il est toujours essentiel de diversifier ses sources . Le risque est bien réel : pour exemple, une annonce de la mort de Paul Quilès a été relayée par de nombreux médias dont l’AFP, la veille de notre interview, jusqu’au démenti de la famille de cet ancien ministre de François Mitterrand.
Groupe 6 – ISCPA Toulouse
Louisa DESTUGES, Léna MARTY, Cloé TENZA, Meryem AZZAOUI, Victor RECASENS, Lucas DI GUARDIA
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