Pierrick Merlet ancien étudiant de l’ISCPA de Toulouse nous fait part de son expérience. Après avoir fait de nombreux stages durant sa vie d’étudiant à Toulouse Info, ou encore La Dépêche, aujourd’hui il exerce le métier de journaliste et a trouvé sa place à La Tribune Toulouse un journal qui traite de l’économie et de la politique. Avec lui nous avons pu faire le tour du métier.
Un journaliste se doit d’être polyvalent, il doit être capable de se diversifier à travers de multiples productions (la vidéo, radio, télévision, presse écrite…). Aujourd’hui il ne peut pas se permettre de se spécialiser dans un seul et unique domaine. « C’est un métier d’incertitude. Du début de votre carrière à la fin vous ne saurez jamais ce qu’il peut vous attendre. »
Tout le monde a déjà entendu des nombreux clichés à propos des journalistes : « menteurs » ; « au service de l’Etat » etc… Hors, un journaliste n’est rien de tout ça, il se doit d’être objectif et renseigné sur les informations qu’il divulgue, derrière les propos alignés il y a un réel travail de recherche. Ce travail est présent pour justement prouver le moindre mot dit ou écrit par le journaliste.
Il est vrai que la presse écrite a connu des temps durs, des temps de censure.
Aujourd’hui le journaliste est libre, il peut écrire comme il le souhaite dans le respect de la ligne éditoriale du média. Malgré tout, « un papier génère toujours des réactions » souligne Pierrick Merlet. Notamment en politique : personne ne peut faire l’unanimité auprès des lecteurs, il y aura toujours des réactions qu’elles soient positives ou négatives. De plus, le monde actuel est influencé par les réseaux sociaux : c’est-à-dire qu’il y aura une réaction quasiment immédiate sur les plateformes, comme Twitter, les gens donnent leurs avis et leurs opinions. C’est pour cela qu’un journaliste doit savoir faire face à la critique, et doit être muni d’un esprit critique, c’est un des principaux piliers de ce métier. Comment être journaliste si en amont il n’y a pas une certaine méfiance des informations données ? Il faut savoir prendre du recul et ne pas plonger tête baissée sans aucune retenue : savoir analyser.
Avoir suivi une formation journalistique ou avoir écrit quelques articles ne suffit pas. La base de ce métier est bel et bien le réseau. Un journaliste n’est rien s’il n’a pas un réseau auprès de qui il obtient des informations. Malgré tout il doit faire preuve d’objectivité, pour justement pouvoir partager des informations de qualité, vérifiées, et bien évidement justes.
Être capable de s’imposer est une des vertus importantes. Par exemple, à travers un débat politique il se doit d’être neutre, il doit savoir basculer d’un côté puis de l’autre sans y mêler son opinion personnelle. Pierrick Merlet s’est trouvé dans cette situation lors des municipales de Toulouse, ou durant un débat avec les candidats où il a dû se montrer impartial tout du long.
Groupe 10
Léna ALBERT, Enzo PFEIFER, Mathilde FAUVERT, Enzo CARRERE et Sarah MORGADO