Avec plus de 100 000 journaux vendus quotidiennement et plus de 67 millions de visites, La Dépêche est le plus grand média de la région Occitanie. 160 journalistes et plus de 3000 correspondants travaillent dans 10 départements pour le média. Avec le rachat de la concurrence locale, le journal a le monopole sur la région, mais doit faire face aux nouveaux usages de l’actualité.
Mais d’année en année, la presse est de plus en plus en difficulté. Chaque média perd environ 10% par an, même si le groupe se stabilise à 5%. Le modèle économique repose massivement sur le papier et les usages sont en évolution. La situation est sur la ligne de crête : c’est à eux de faire muter cette valeur sur de nouveaux supports.
De nouveaux concurrents face à de nouveaux usages
Sur le numérique, l’information est plus accessible et moins chère. Le Parisien, 20 minutes, ou actu.fr sont de gros concurrents dans ce domaine. La Dépêche doit constamment actualiser ses informations sur le numérique. Le groupe réussit à être dans le top 10 en termes de chiffre d’infos. Mais l’usage de l’information change. Les gens passent en moyenne seulement 8 secondes par article, trop habitués au “zapping”.
“Mon concurrent c’est aussi tout le web, Spotify, Tiktok…” affirme Nicolas Moscovici, rédacteur en chef du journal. Face à tous ces enjeux, il faut s’adapter différemment à son public. La Dépêche publie ainsi sur les réseaux sociaux, avec une vraie ligne éditoriale pour s’adresser à un usage et un public nouveau.
Contre les nouveaux médias et les plateformes comme Google, une des forces du journal est le local. Il est plus difficile à couvrir et à diffuser, alors que l’actualité internationale à l’inverse appartient à tout le monde. “Les gens veulent savoir ce qui se passe au coin de la rue plutôt qu’à l’autre bout du monde”. 50% de leur audience est donc générée par des contenus locaux.
Groupe 2: Margot, Ambre, Raphaëlle, Lorenzo, Thibaut