Chef d’édition du journal La Tribune à Toulouse, Pierrick Merlet était présent mercredi 22 septembre sur le campus IGS à Blagnac. En effet, le journaliste toulousain a été interviewé par des étudiants en première année de journalisme et communication à l’ISCPA sur les conséquences de la crise sanitaire sur le journal.
Comme toutes les rédactions, la Tribune a fait face à la crise sanitaire mais le journal économique français peut se vanter de n’avoir effectué aucun licenciement suite à la pandémie. Sur le plan financier, La Tribune affiche même un bilan plutôt positif sur ces deux dernières années. Au début de la pandémie, le journal a cessé d’émettre son édition hebdomadaire papier avant de passer au tout numérique. Avec la crise sanitaire, Pierrick Merlet nous confie que les «annonceurs ont fondu comme neige au soleil»
L’hebdomadaire papier victime de la COVID, lancement de la revue «T» en réponse
Suite à l’arrêt de son journal hebdomadaire papier, le média décide de proposer un nouveau format: la revue «T». Cette dernière est une revue bimestrielle sur des sujets économiques divers et variés. D’après Pierrick Merlet, la revue «T» présente un avantage économique pour le journal avec moins de frais d’imprimerie. Les lecteurs sont doublement gagnants avec des achats moins récurrents et des articles plus creusés.
Nette augmentation de l’audience et du numérique
«Je n’avais jamais vu ça» confie le chef d’édition de «La Tribune» à Toulouse au sujet de l’augmentation des audiences des médias due à la pandémie. Cette augmentation coïncide avec la gratuité des articles en digital. Mais ces chiffres n’ont pas significativement baissé après que le site soit passé en tout payant. Même si la rédaction craignait ce changement, il s’est avéré gagnant sur le long terme. En 14 mois, le journal comptabilise plus de 8000 abonnés et ambitionne les 10-12 000 abonnés d’ici le début de l’année 2022.
JC1 Team, G2 – ISCPA Toulouse
Nicolas Calvet, Raphaël Plancheron–Hérault, Chloé Poisson, Constance Cadene, Yanna Durand
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