Lors de l’avant dernière journée du Tour E-Media, nous avons visité les locaux du Progrès. Sandra Fargier, cadre polyvalente au Desk central du journal, nous a accompagnés tout au long de notre visite. Grâce à elle, nous avons pu rencontrer, Marion Saive, journaliste au service des sports et Sophie Desjardin, responsable du Service vidéo chez Le Progrès.
Marion Saive, une femme dans un milieu d’hommes
Journaliste sportive depuis maintenant quatre ans au sein de la rédaction du Progrès, Marion Saive fait partie du peu de femmes présentent dans milieu. Elle est même la seule femme du service des sports depuis le départ de sa prédécesseure une quinzaine d’années auparavant. Sa motivation principale pour ce poste réside pour sa passion pour le sport. Nous avons appris lors du tour E-Media que le journalisme était un métier de passion, la spécialisation l’est tout autant. C’est cette passion pour le sport qui la motive au quotidien malgré l’expérimentation du sexisme à certains moments de sa carrière.
Des rituels « d’avant match »
La vie de journaliste est remplie de surprises. Les journées se suivent mais ne se ressemble pas. C’est ce qui fait la beauté du métier. Malgré un métier qui se vit au jour le jour, le journalisme sportif dénombre quand même une face très procédurière, selon les confessions de Marion Saive. Avant chaque match qu’elle couvre, une demande d’accréditation doit être faite auprès de l’Union des journalistes de sport en France. Un organisme qui gère l’organisation des tribunes presses lors des rencontres sportives.
Son organisation lors d’un match de D1 Arkema
De plus elle nous expliqua son organisation lors d’un match de football féminin. Elle prit l’exemple de son travail sur le match d’ouverture de D1 Arkema pour l’OL Féminin. Avant le match, elle prépare une rebrique de présentation de la rencontre et de ses enjeux. Après le match, elle rédige un compte rendu sur la tournure de celui-ci et elle écrit un article focus sur la joueuse du match.
Un exemple pour une nouvelle génération de journaliste
Marion Saive, est un exemple pour les jeunes filles et les jeunes femmes qui ont peur de se lancer dans le journalisme sportif. Nous avons pu comprendre que le chemin pouvait être encore compliqué pour que les femmes soient acceptées par tous dans ce milieu mais qu’elles avaient leurs places, des places que les médias sont prêts à leur offrir.
Sophie Desjardin, le renouveau d’une femme d’expérience
Après vingt-quatre années au sein de la chaîne télévisée Euronews, Sophie Desjardin décida de prendre un nouveau départ. Celui-ci se fit dans un service en cours de de développement, le secteur vidéo au Progrès. Elle est désormais le cerveau d’un projet nouveau qui a pour objectif de donner une nouvelle vie au secteur. La presse écrite est souvent délaissée par les jeunes générations. Dès son arrivée, elle a dû partir de zéro, dans un « service à l’état embryonnaire » selon ses mots. Pour elle, le développement vidéo et numérique est primordial pour la presse écrite. C’est qui leur permettra d’atteindre un public nouveau : la jeunesse. Selon elle, ces nouveaux axes de communications peuvent sauver la profession.
Journaliste : Un métier, une passion
Après son départ d’Euronews, Sophie Desjardin ressentait un certain éloignement de la profession. Ce qui l’avait longtemps animé se mettait à la dégoûter. Elle se tourna alors vers l’enseignement ce qui fit une expérience très enrichissante pour elle car elle aime partager son savoir. Son amour pour le métier de journaliste lui donna l’envie de reprendre son métier de journaliste au sein du Progrès. Elle nous avoua même « qu’elle n’aime rien faire d’autres ».
Groupe 3 : Oki Dammery Bree – Lily Persoud – Estelle François – Nina-Lou Jacquet – Agathe Meyer – Hugo Hasbroucq – Alexis Blanc – Elliot Radix – Flavien Crozier