Le présentateur de la Radio Chrétienne Francophone nous fait part des enjeux de son “métier passion”. Retour sur l’homme qui a su provoquer le hasard pour en faire son destin.
J’aimerais pour commencer revenir sur votre parcours professionnel. D’où vient cette passion et cette volonté pour en être arrivé jusqu’ici ?
Alors, il faut savoir que mon parcours est un peu atypique. Disons que je n’ai pas la formation classique d’un journaliste. J’ai toujours été passionné par la radio mais j’ai débuté dans une École de communication et de publicité.
J’ai été Community manager puis j’ai commencé un stage de 3 mois en communication ici à RCF, pour ne finalement plus en partir depuis 8 ans maintenant mais je suis passé derrière le micro.
“JE ME SUIS TOUJOURS DIT QUE SI UN JOUR J’AVAIS UNE CHANCE DANS UNE RADIO, J’EN FERAIS MON MÉTIER”
Vous avez donc rejoint RCF, une radio associative financée par des dons. Est-ce compliqué de trouver des donations ? Les publicités font-elles parties des financements ?
Ce n’est pas mon domaine au sein de cette entreprise, nous parlons plutôt de partenariats lorsqu’il s’agit de financements. C’est sans arrêt une course perpétuelle basée non pas sur les donateurs, mais sur les auditeurs.
Nous avons un service spécialement dédié au marketing et à la communication nous permettant de chercher régulièrement de nouveaux donateurs, et donc de participer au maintien de cette radio historiquement locale.
Faites-vous l’objet de critique ? Si oui, comment le vivez-vous au quotidien ?
Tout dépend du degré de critique. Nous en recevons évidement comme tout média qui se respecte, notamment lorsque nous évoquons des sujets délicats comme le vaccin où je me suis pris énormément de remarques négatives. Dans ce cas, nous étions amenés à apporter des preuves médicales et scientifiques qui dépendent subtilement du Vatican.
Mais en général, nous n’avons que de bons retours, les auditeurs nous écoutent en ayant comme optique de passer un agréable moment et de partager leurs valeurs selon les différentes émissions animées tout au long de la journée.
“Je n’ai pas encore mon invité de demain il faut impérativement que je m’en charge cet après-midi.”
Et dites-nous, quelle est votre journée type en tant qu’animateur ?
Très bonne question ! Je me lève vers sept heures, je prends mon petit déjeuner et je me rends ensuite à la radio en transport en commun.
J’arrive aux environs de huit heures trente, je préfère être ici un peu plus tôt, cela me permet de bien me réveiller et d’avoir une voix claire à l’antenne. J’ai tendance à modifier quelques détails pour mon émission pendant le temps restant.
C’est alors que je prends l’antenne jusqu’à onze heures pour ma chronique “Je pense donc j’agis”. J’en profite alors pour prendre mon second café de la journée tout en réécoutant mes deux heures d’émission pour en faire des podcasts à retrouver sur le site de RCF. C’est à ce moment tant attendu que la pause déjeuner s’impose.
L’après-midi est quant à elle consacrée à l’émission du lendemain, j’essaie de caler les invités pour les jours qui suivent tout en cherchant des sujets intéressants à traiter.
En parlant de voix, nous avons tendance à penser qu’il en faut une belle pour faire de la radio. Confirmez-vous cela ?
C’est très subjectif comme question. Des gens aiment beaucoup entendre les voix et les reconnaitre. L’essentiel est donc de rester naturel, le but est simplement de poser sa voix, on me dit souvent que j’en ai une belle, une voix rassurante.
C’est plutôt pour les femmes que cela est compliqué, car les critiques se font faciles. Mais à partir du moment où le contenu cité est important et nous tient à cœur tant à nous qu’aux auditeurs, la voix ne devrait pas être un problème ni une compétence irrémédiable.
GROUPE 7:
COMMUNICATION 1: Sirine GHRAB; Manon HIGUERO; Zoé LALOGE.
JOURNALISME 1: Anthony BORDES; Victoire DUBUST; Cassandra MADUREIRA; Camille MOREIRA; Joris ROLLIER; Floriano ROBERTI.
/rating_on.png "1 étoile")
Chargement
