Experte en storytelling, entrepreneuse et créatrice de contenus ou de podcasts, Océane Chabardès nous livre son parcours.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de voyager aux quatres coins de la planète ?
Un problème personnel. Jusqu’à ma dernière année d’école de journalisme, j’étais assez renfermée dans ma bulle. Je n’arrivais pas encore à avoir ce recul sur mes problèmes qui me permettrait de voir toutes les possibilités qui se cachent derrière. Le seul moyen que j’ai trouvé pour régler et fuir ces problèmes a été de tout couper en partant à l’étranger sans avoir d’argent. Paradoxalement, je n’ai jamais été aussi à l’aise financièrement qu’à l’étranger et je n’ai jamais autant appris de choses sur moi.
Vous faites actuellement trois métiers différents, mais lequel vous épanoui le plus ?
Clairement, il n’y en a pas un seul qui soit moins bien que l’autre. Lorsque j’étais journaliste TV, j’ai eu l’opportunité de partir dans la presse écrite et je l’ai prise car j’avais besoin de découvrir autre chose. Mais au bout d’un certain temps, la TV me manquait et je me suis donc tournée vers les Podcasts. Cette curiosité qu’il y a en moi me pousse à chaque fois à vouloir découvrir de nouveaux métiers et à m’ouvrir également sur beaucoup de sujets même si je me centre sur l’environnement et l’entrepreneuriat féminin.
Comment vous organisez-vous pour pouvoir gérer ces trois métiers ?
L’avantage d’être entrepreneur, c’est d’être indépendant et de pouvoir tout gérer à sa manière. Donc je me répartie plutôt sur la semaine ou en fonction des projets que je traite. Même si je traite de sujets différents, il peut y avoir des périodes où je n’ai pas l’un ou pas l’autre. Par exemple, mon prochain projet sur l’environnement ne sera pas avant le mois de janvier, ce qui veut dire qu’actuellement je me focalise sur l’entrepreneuriat féminin et la création de contenu.
Pourquoi avoir fait le choix de vous orienter dans l’écologie ?
C’est un sujet très vaste mais très important de nos jours. Lorsque j’ai commencé à m’y intéresser, j’ai lu des milliers d’études dans le monde sur tout ce qui traite de l’environnement, la biodiversité et les liens de causalités. On pourrait croire que c’est un sujet qui est déjà assez traité, pourtant peu de personnes ont vraiment conscience de ce qu’il se passe.
Est-ce que vous avez un pays qui vous a particulièrement marqué ?
C’est difficile de choisir car j’ai mis les pieds dans 25 pays mais je dirais la Nouvelle-Zélande. Je suis restée là-bas pendant un an et demi en tant que « backpacker » où j’ai travaillé dans des usines. J’ai pu découvrir l’envers du décor des usines où les voyageurs en PVT sont exploités mais également les différentes inégalités dans le pays. J’ai pu rencontrer des personnes venues du monde entier, découvrir leurs cultures ou encore leurs styles vestimentaires. Ces voyages m’ont permis de casser tous les préjugés que j’avais sur les personnes et donc de devenir une meilleure journaliste.
EQUIPE 4
Communication 1 : DELALE Louise, MORONVALLE Léna, DUPLESSIS Mila.
Journalisme 1 : ALLOUCHE Jordan, GRIMAUD Bastien, JACQUOT Agathe, LUCAS Corentin, ARAGON Axel, KRIMI Inès, JUBAN Prescillia.