Pascal Auclair : « Mon parcours […] c’est devenu l’exception ! »

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Pascal Auclair et Philippe Frieh, nous ont accueillis dans leur local pour échanger sur leur agence de presse « France Média International », une petite agence lyonnaise pleine d’ambition et de vitalité fondée en 2012. Ils nous détaillent leurs parcours atypiques.

Pouvez-vous présenter vos postes, votre agence ainsi que vos parcours ?

Pascal Auclair : Je suis le président de France Média International (FMI), une agence de presse qui a vocation à produire du contenu rédactionnel sur tout support. Etant une agence de presse, nous devons être agréés par le ministère et ne faire que ça. Il est aussi possible pour notre agence de délivrer la carte de presse pour nos employés.

Pour ce qui est de mon parcours, je suis un autodidacte avec une maitrise de gestion. J’ai tout appris sur le tard, par les radios locales notamment. Je continue à être à la radio en commentant des matchs de foot sur Europe 1. Voulant me diversifier, j’ai découvert la presse écrite avec Libé (Lyon) et le Figaro Lyon. J’ai également créé le Figaro Magazine, en en étant rédacteur en chef.

Phillipe Frieh : Personnellement, j’ai le statut de rédacteur en chef adjoint. Nous ne sommes que trois personnes permanentes dans l’agence donc nous travaillons également avec tout un réseau de pigistes.

Comme Pascal, je ne me pré-destinais pas au journalisme, ayant fait une fac d’histoire. J’ai fait mes débuts dans la presse quotidienne régionale (PQR), au Dauphiné libéré. Puis voulant rejoindre la presse magazine, j’ai rejoint l’équipe de Pascal il y a 10 ans.

Pensez vous que c’est aussi « facile » pour un jeune d’aujourd’hui de se lancer, sans faire d’école spécialisée, dans le journalisme ?

P.A. : C’est beaucoup plus compliqué aujourd’hui ! Il y avait, à mon époque, un essor de la PQR. Par exemple, il existait des éditions régionales de journaux nationaux comme L’Humanité ou Libération en Rhône-Alpes. Maintenant il y a moins de supports pour débuter et les rédactions prennent des personnes sortant d’sde journalisme en priorité. Nous les premiers, avec FMI, nous ne prenons les stagiaires qu’à partir de leur deuxième année d’école de journalisme . Mais je pense que c’est encore possible de démarrer sans faire d’école, mais c’est devenu l’exception !

P.F. : Il faudrait sûrement accepter de « manger son pain noir » et d’aller dans des petites rédactions locales et rurales de la PQR. Il y a de très belles carrières à construire et cela reste sûrement l’accès le plus facile au métier sans faire d’école spécialisée. Mais cela reste des conditions de travail difficiles que les nouvelles générations ont plus de mal à accepter.

Groupe 8 ISCPA Lyon – LE NGUYEN Ariane, THOMAS-COLLIGNON Timothée, LAURENT Janelle, CASTAN Rachel, TOURNIER Alicia, ROLLION Antonin, SANNINO Rebecca, LAURENT Eloïse, SOUADIA Arno

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