« La position de leader est la plus complexe » Arnaud Perey

Catégories MediaÉtiquettes Publié le Le

JCDecaux, agence spécialisée dans le mobilier urbain publicitaire, créée en 1964, est devenue leader dans son domaine. Ainsi, elle s’est étendue dans le monde entier. Arnaud Perey, directeur commercial régional a pu répondre à mes différentes questions au sujet du leadership de l’entreprise.

Pour commencer, quel est votre rôle dans l’entreprise JCDecaux ?

J’ai toujours été au service commercial, j’y ai occupé à peu près toutes les fonctions, cela va faire 8 ans que j’ai repris la direction commerciale régionale. Ma mission est d’optimiser le remplissage publicitaire sur tout le territoire de Toulouse notamment, et sur le territoire de l’ex Midi-Pyrénées.

Avez-vous de la concurrence à Toulouse, ou même en France ?

On est numéro un national, mais en affichage il y a effectivement deux grands concurrents. Le premier s’appelle Clear Channel, qui détient le marché du métro. Ils sont aussi présents dans les parkings Vinci et proposent également les faces latérales sur les quais de tramways. Le deuxième concurrent est Giraudy (Exterion Media), c’est également un acteur qui détient tout type de mobilier.

Comment arrivez-vous à garder votre leadership mondial ?

La position de leader est la plus complexe : quand on est leader c’est nous qui écrivons la trace. Ce qui empêche de dormir Jean-Charles Decaux (directeur général de JCDecaux) ce n’est pas de perdre des marchés, c’est plutôt de passer à côté de la bonne idée. Jean-Claude Decaux, le fondateur, crée le modèle économique en 1964, il a été le premier à développer cette idée, mais ça aurait très bien pu être quelqu’un d’autre. Il faut maintenant se différencier avec des innovations par exemple.  Il y a énormément de travail pour réfléchir à ce que va être la ville de demain.

Avez-vous des salariés qui travaillent justement sur ces perspectives afin de s’adapter aux villes de demain et de garder votre place de leader ?

La direction des nouveaux usages travaille sur la logique de prospective à court, moyen et long terme pour savoir ce que va être la ville de demain. On parle de la ville du quart-d’heure, c’est un modèle de ville où tous les services essentiels sont à une distance d’un quart d’heure à pied ou en vélo. La question est : comment va t-on s’y intégrer ?

Groupe 4  Eva Bernard/ Ronan Le Bec/ Clarence Dubois/ Louise Thedenat/ Roméo Marra Lafon

NOTEZ CET ARTICLE : 1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles
Chargement

A découvrir dans la même rubrique