Alternant depuis un an chez Canal +, Thomas Saint Antonin, ancien joueur de rugby, se livre sur son parcours de vie, aussi bien professionnel que personnel. Entre opportunités et travail acharné, Thomas nous explique comment il est entré dans le secteur du journalisme.
Pourquoi avez-vous choisi de faire votre alternance chez Canal+ ?
Je regarde Canal + depuis mon enfance, je voyais les journalistes sportifs comme des stars, c’était comme le graal pour moi d’y accéder.
Quel a été votre parcours professionnel avant d’intégrer Canal + ?
J’ai d’abord eu un diplôme en communication, grâce auquel j’ai pu réaliser plusieurs stages comme chez Midi Olympique où je pouvais écrire des articles. J’ai également été stagiaire chez un courtier parisien où j’étais chargé de rédiger des articles pour des magazines sur l’immobilier et la finance ou encore chez Actu France qui cible l’actualité sportive mais également générale. Tous ces stages m’ont permis de rencontrer des gens pour pouvoir me créer un réseau. J’ai également appris qu’il fallait adopter des postures différentes selon l’interlocuteur qui se trouve en face de nous. Ce sont des éléments essentiels pour un journaliste. J’ai ensuite intégré l’ISCPA Lyon où j’ai pu réaliser mon alternance chez Canal + qui se termine dans quelques jours.
Comment justifiez-vous votre choix d’intégrer l’ISCPA ?
Je viens de Toulouse, j’ai travaillé à Paris, je voulais tout simplement venir changer de vie à Lyon et plus particulièrement à l’ISCPA parce qu’elle proposait une filière journalisme qui est ma passion.
Est-ce que le fait d’avoir été rugbyman est un avantage dans votre métier ?
J’ai donc pratiqué le rugby pendant 12 ans mais, j’ai dû arrêter pour me consacrer pleinement à mes études. Je dirais que c’est un avantage pour moi car c’est la continuité logique de ce que je faisais et, en étant journaliste sportif je peux allier mes deux passions.
Quelles sont les différences que vous avez pu observer entre la presse écrite et la télévision?
La télévision demande beaucoup plus de travail, de stress et d’engagement alors que dans la presse écrite, on peut se permettre de prendre son temps et d’être un peu moins exigeant sur notre travail. La télévision joue beaucoup avec le mental, le rythme est très décalé car on doit travailler le soir et le week-end, tandis que la presse écrite propose des horaires plus souples.
Votre alternance se termine dans quelques jours, qu’avez-vous prévu de faire par la suite ?
J’ai adoré travailler chez Canal +, ils m’ont proposé il y a quelques jours de rester en tant que pigiste, mais j’ai aussi des contacts à l’Equipe 21 et encore d’autres opportunités, donc je ne suis pas encore décidé.
Enfin, quels seraient vos conseils pour les futurs journalistes ?
Tout d’abord, il faut se créer un réseau professionnel, c’est fondamental pour un journaliste, il faut qu’il connaisse du monde. Et surtout, ne vous fixez pas de limites, tout est possible avec du travail et du mental.
Groupe 7-Julie TERRASSE-THOMAS SAINT ANTONIN: « NE VOUS FIXEZ PAS DE LIMITES, TOUT EST POSSIBLE AVEC DU TRAVAIL ET DU MENTAL»