80 000 : c’est le nombre d’auditeurs quotidiens de Toulouse FM. Malgré un certain « vieillissement de l’auditorat » évoqué par Arthur le Maout, journaliste et animateur de la matinale. Cette radio locale sait se maintenir en bonne place à Toulouse et sa région.
Avec la crise du Covid-19, Toulouse FM a su rebondir et entretenir le lien avec ses auditeurs. La radio a innové pour continuer de proposer du contenu à ses fidèles auditeurs confinés à leur domicile. L’équipe a notamment travaillé sur un projet avec drone pour filmer les rues désertes de la ville rose. Ces vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont eu beaucoup de succès. La radio a continué à travailler et à diffuser malgré une réduction des équipes. Cela montre que cette équipe a su s’adapter rapidement et poursuivre son travail pour rester à l’antenne au maximum. Ils ont aussi innové en étant très présents sur les réseaux sociaux et en proposant un large contenu.
Miser sur son cœur de cible
Selon une étude réalisée pour la radio Toulouse FM, leur cœur de cible est plutôt une femme citadine d’une quarantaine d’années. Les salariés privilégient alors un contenu pour fidéliser et plaire à cette cible. Leur stratégie n’est donc pas de vouloir atteindre d’autres catégories de personnes ou d’autres tranches d’âges. Ils préfèrent conserver et tout miser sur leur auditorat que chercher à en attirer un autre.
Une équipe jeune, polyvalente et soudée
Pour se démarquer, un journaliste de la nouvelle génération doit posséder différentes qualités. Selon Arthur le Maout et Léo Ardourel, deux jeunes journalistes toulousains, il faut d’abord « surveiller l’actualité et ensuite hiérarchiser l’information ». Ils insistent aussi sur le fait d’être curieux, polyvalent et connaître les codes des réseaux sociaux et du numérique. Mais aussi d’être flexible et la réactif. Les deux journalistes sont également d’accord pour dire qu’il faut que « chacun s’entraide » dans une rédaction.
La concurrence avec les nouveaux médias
Le média radio qui attirait 43.3 millions d’auditeurs en France dans les années 2010 a perdu plus d’un million d’adeptes en dix ans selon une étude publiée par Médiamétrie en septembre/octobre 2019. Elle n’est pas la seule à constater un certain désintérêt. Les médias traditionnels comme la presse écrite connaissent également un léger déclin. L’apparition de nouveaux types de médias comme les podcasts en ligne, sont autant de concurrence à prendre désormais en compte.
Groupe 11 – Lilou, Sitraka, Ralph, Manon et Axelle